L’UN DES ARCHITECTES DÉCORATEURS DE KARL LAGERFELD
 
Née d’une mère française et d’un père Iranien, l’architecte décorateur Shirine Zirak a été élevée dans ces deux cultures radicalement opposées. Deux manières d’appréhender le monde dont elle est une synthèse, peut-être plus justement un pont, le lien entre deux univers. Une éducation qui par ses sources offre une ouverture d’esprit sur le vaste monde. Petite déjà, elle ne joue pas à la poupée comme les filles de son âge. Non, elle préfère les legos, les jeux de construction et le dessin. Cette sensibilité très tôt ressentie l’amène quelques années plus tard, lors de voyages, à observer comment l’architecture s’adapte au climat, à la culture et comment elle répond à la manière de vivre des populations. Cette curiosité nourrit sa liberté, en tout cas le refus certain de s’enfermer dans un courant, toujours dogmatique. Elle est pourtant aller loin dans sa formation puisqu’elle est la seule parmi ses confrères a avoir obtenu les trois diplômes d’archi : en 1990, Architecte DPLG, en 1993 architecte d’intérieur et en 1995 architecte des monuments historiques. Elle a par ailleurs travaillé avec les plus grands, Christian de Portzamparc, architecte, Jacques Garcia (en a été son bras droit pendant 11 ans), Architecte d’intérieur, et Pierre Antoine Gatier et Christiane Schmuckle-Mollard, architecte en chef des monuments historiques. ‘Le fait d’être architecte des monuments historiques me permet d’allier la connaissance de l’architecture classique avec les contraintes de la nouvelle technologie’, souligne-t-elle. Nous sommes donc allés à la rencontre de cette femme étonnante qui, en 2007, a décidé de voler de ses propres ailes en créant son agence d’architecture d’intérieur.